Voilà un portrait réalisé par l'équipe Cilao.
Depuis 8 ans et les débuts de la marque je fais parti du team.
Je raconte ma vie et mes projets professionnels à venir!
Portrait Cilao : clip
samedi 27 octobre 2012
mercredi 10 octobre 2012
La Castapiagne Rouge
Petit retour en image d'une semaine dans le Verdon. Marion m'avait proposé de l'aider à emmener Vanessa faire la Castapiagne rouge. Vanessa avait eut un accident dans la face Sud de l'aiguille du midi il y a quelques années. Depuis elle est paraplégique et ne peut donc plus grimper.
Le printemps prochain, elle partira au Yosemite réaliser "Zodiac", mais avant cela il fallait un entrainement afin de régler au mieux une ascension aussi longue.
Nous voilà donc parti, Vanessa, Marion, Dom et moi pour 2 jours de grimpe dans la Castapiagne Rouge. Cette vieille voie d'artif, réalisable en libre depuis 2005 lorsque Graou à rajouté des spits tous les 5/6 mètres, se prêtait trés bien à cette aventure. Peu d'approche depuis le haut, voie en dévers afin que Vanessa puisse monter au jumard sans que le rocher ne la gêne...
Trouvant l'idée géniale et étant toujours prêt à pendouiller dans n'importe quelle parois, c'était parti pour une belle aventure!
Le printemps prochain, elle partira au Yosemite réaliser "Zodiac", mais avant cela il fallait un entrainement afin de régler au mieux une ascension aussi longue.
Nous voilà donc parti, Vanessa, Marion, Dom et moi pour 2 jours de grimpe dans la Castapiagne Rouge. Cette vieille voie d'artif, réalisable en libre depuis 2005 lorsque Graou à rajouté des spits tous les 5/6 mètres, se prêtait trés bien à cette aventure. Peu d'approche depuis le haut, voie en dévers afin que Vanessa puisse monter au jumard sans que le rocher ne la gêne...
Trouvant l'idée géniale et étant toujours prêt à pendouiller dans n'importe quelle parois, c'était parti pour une belle aventure!
La Castapiagne Rouge passe dans le toit |
Vanessa |
Préparatifs |
Le rappel de 170 m |
L2 en 7c renfougne... |
La vie sur portaledge |
Vanessa remonte sur une corde statique en faisant des tractions grâce une poignée jumard spéciale |
Vanessa quitte un ledge pour rejoindre le suivant au prochain relais. Grosse logistique! |
Dominique |
Le toit en 8a |
Le retour après 2 jours de grimpe! |
jeudi 23 août 2012
Ouverture involontaire au Nant Blanc...
La météo annonce une semaine de fou, alors avec Rico on ne pouvait pas laisser passer ça. Lors de la fête des guides on imagine des enchainements de malade. Les projets étant proportionnels aux litres de bières bus, à la fin de la soirée on serait parti pour faire toutes les grandes faces des Alpes en 2 jours.
Le lendemain retour à la réalité, on aimerait grimper le Nant-blanc et peut être enchaîner sur la Walker au Jorasses.
On voulait faire la Gabarrou-Silvy, mais le parcours semble exposé aux chutes de pierres et avec cette canicule c'est pas terrible. La Brown-Patey étant moins exposée, nous partons pour cette voie.
La premiére journée est tranquille, nous avons juste à grimper le socle rocheux facile. Nous partons vers 9h des Grands-Montets, à 15h nous sommes au bivouac. Cela nous laisse du temps pour bronzer, lancer des pierres, déconner, relancer un plus gros bloc que son copain et puis regarder un peu la face. Les conditions ne sont pas optimales, mais ça doit passer quand même.
Après une nuit plutôt fraiche (il faut signaler qu'on dort comme des animaux, ni karimat ni duvet!) on décolle à 6h. On débute par la petite calotte, puis s'en suit une longue pente de glace bien chiante. La glace est hyper cassante, on s'en prend plein la tronche...
Arrivés au pied de la goulotte Marsigny-Mohr on commence à se poser des questions. Rien ne correspond au topo. Pas de "flèche de rocher enchâssée" ni de "fissure cheminée" ça doit être par manque de glace ; logique!
Rico attaque donc une première longueur. Un peu de dry et ensuite 3 bombés de glace déments.
J'enchaîne sur une longueur en plaquage fin en zig-zagant puis fais relais au pied d'un dièdre qui me parait bien raide. A ce moment là, on se rend bien compte qu'on s'est planté! Pourtant la photo du "neige, glace et mixte" indique bien ici, bizarre...
De toute façon, maintenant qu'on y est, autant continuer.
Rico part dans la longueur suivante, rapidement je me rends compte que ce n'est pas une balade de santé. Je le sens hésiter (Coust hésiter? oui oui!), puis il repart, force et bourrine comme un cochon avant de se rétablir sur une pente de glace.
Quand j'y vais en moule je comprends rapidement, une fine bande de glace qui disparait sur la fin. Les friends sont plus la pour la déco que pour l'assurage! Mais les mouvs sont déments, une fois une rampe en rocher atteinte, crochet talon et bourrinage sur une inverse pour reprendre la glace, Yeahhhh!
On s'accorde pour dire que ce n'était pas si évident que ça, mais mythique.
Bon, maintenant c'est à mon tour pour la suivante, le problème c'est que ça semble pire. Mais je passe par une boite à lettre et repère une belle fissure juste derrière. J'enlève piolets et crabes et part dedans. Ca passe assez facilement, 6a max.
Ensuite nous rejoignons l'arête de la Sans Nom par des terrains faciles.
L'arête est vraiment belle, mais plus ardue que prévu. A 17h nous sommes sur la calotte de la Verte.
Nous redescendons par l'arête du Moine et constatons avec dépit que la Walker n'est toujours pas en condition. Quel malheur, on va être obligé de redescendre dans la vallée plus tôt que prévu!
Bien content d'être rentrés après cette belle aventure, on nous expliquera qu'on s'est complètement planté d'itinéraire. Pourtant le topo indiquait bien notre itinéraire, au moins au début...
Le lendemain retour à la réalité, on aimerait grimper le Nant-blanc et peut être enchaîner sur la Walker au Jorasses.
On voulait faire la Gabarrou-Silvy, mais le parcours semble exposé aux chutes de pierres et avec cette canicule c'est pas terrible. La Brown-Patey étant moins exposée, nous partons pour cette voie.
La premiére journée est tranquille, nous avons juste à grimper le socle rocheux facile. Nous partons vers 9h des Grands-Montets, à 15h nous sommes au bivouac. Cela nous laisse du temps pour bronzer, lancer des pierres, déconner, relancer un plus gros bloc que son copain et puis regarder un peu la face. Les conditions ne sont pas optimales, mais ça doit passer quand même.
Arete finale du socle rocheux |
Mais ; c'est Apollon... |
Ah, je retrouve mon Haut-Alpin! |
Un p'tit câlin et au lit |
Fin de la pente de glace. La Marsigny-Mohr c'est l'énorme goulotte de droite. Nous, nous sommes partis dans les rails de fissures juste à gauche pour reprendre de la glace un peu plus haut à gauche. |
On quitte la Marsigny-Mohr |
Rico attaque donc une première longueur. Un peu de dry et ensuite 3 bombés de glace déments.
Rico dans la première longueur après avoir quitté la goulotte. 3 bombés de glace déments suivront. |
De toute façon, maintenant qu'on y est, autant continuer.
Longueur 2, zig-zag dans les plaquages |
Rico part dans la longueur suivante, rapidement je me rends compte que ce n'est pas une balade de santé. Je le sens hésiter (Coust hésiter? oui oui!), puis il repart, force et bourrine comme un cochon avant de se rétablir sur une pente de glace.
Rico dans la longueur clef. |
Rico dans le crux! |
On s'accorde pour dire que ce n'était pas si évident que ça, mais mythique.
Bon, maintenant c'est à mon tour pour la suivante, le problème c'est que ça semble pire. Mais je passe par une boite à lettre et repère une belle fissure juste derrière. J'enlève piolets et crabes et part dedans. Ca passe assez facilement, 6a max.
Ensuite nous rejoignons l'arête de la Sans Nom par des terrains faciles.
Début de l'arête Sans Nom |
En direction de l'aiguille Croux |
Sous la Sans Nom |
Au sommet en pleine forme |
Rico un peu fatigué... |
Nous redescendons par l'arête du Moine et constatons avec dépit que la Walker n'est toujours pas en condition. Quel malheur, on va être obligé de redescendre dans la vallée plus tôt que prévu!
Bien content d'être rentrés après cette belle aventure, on nous expliquera qu'on s'est complètement planté d'itinéraire. Pourtant le topo indiquait bien notre itinéraire, au moins au début...
Petit bronzage intégrale au bivouac |
Le topo |
mercredi 15 août 2012
Petites sorties en famille
Après les grosses bavantes, place à des sorties en famille un peu plus tranquilles.
Je débute avec mon vieux guide de père par l'arête Gallet au Mont Dolent.
Ensuite, avec mon frère et père, nous sommes allés faire la traversée du Nadelgrat dans le Valais. Ce sont des 4000 de Saas Fee.
Et pour finir, un Mont-Blanc avec mon frère et ma belle-soeur!
Entre temps, j'ai juste eu le temps de travailler un peu, mais aussi d'ouvrir un petit bijou sur les hauteurs du lac d'Annecy. Cette voie, sur un rocher démentiel sera le projet de l'automne. En attendant ça serai pas mal si je retrouvais un petit niveau en grimpe. Mais avec cette météo de fou, difficile de ne pas partir en montagne!
Je débute avec mon vieux guide de père par l'arête Gallet au Mont Dolent.
Le bivouac de la Maye, original! |
Le Mont Dolent et son glacier |
Petit déj' matinal dans le batiscaphe |
La montée sur le glacier |
Début de l'arête Gallet |
Au sommet avec la vierge |
Ensuite, avec mon frère et père, nous sommes allés faire la traversée du Nadelgrat dans le Valais. Ce sont des 4000 de Saas Fee.
Départ de Saas Fee |
Au refuge des Mischabels |
Sur le Riedgletscher |
Le Riedgletscher au lever du jour |
Les frères à l'Hohbergjoch, 3917 m |
En direction de Hohberghorn |
Hohberghorn, 4219 m |
La suite de la course... |
Sommet du Stecknadelhorn, 4241 m |
Dernière montée pour le Nadelhorn, 4327 m |
Descente du Nadelhorn |
Mes "clients" au sommet! |
Entre temps, j'ai juste eu le temps de travailler un peu, mais aussi d'ouvrir un petit bijou sur les hauteurs du lac d'Annecy. Cette voie, sur un rocher démentiel sera le projet de l'automne. En attendant ça serai pas mal si je retrouvais un petit niveau en grimpe. Mais avec cette météo de fou, difficile de ne pas partir en montagne!
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